Ce 11 octobre 2016, j’étais l’invité des « Management Conference Cycle » de l’ICHEC Brussels Management School – établissement que j’ai eu la chance de fréquenter et dont je suis sorti diplômé en 1991. Devant près de 240 étudiants, j’ai partagé mon expérience et mon parcours atypique : celui d’un des premiers entrepreneurs panafricains.
J’ai d’abord présenté la structure et les composantes du groupe que j’ai créé il y a une vingtaine d’années :
- le groupe SDA (), qui regroupe des entreprises spécialisées dans la distribution d’automobiles, d’équipements industriels, miniers, agricoles ou de construction, en Afrique et en Europe ;
- la holding African Equities, qui regroupe diverses filiales spécialisées dans les secteurs de l’hôtellerie, de la construction ou encore de l’industrie minière sur le continent africain.
J’ai ensuite détaillé l’organisation du groupe SDA, aujourd’hui numéro 2 de la distribution automobile en Afrique subsaharienne et présenté quelques chiffres clés reflétant nos activités.
Pour moi, la réussite du groupe SDA en Afrique repose tout autant sur une stratégie de développement panafricaine que sur le réseau intégré que j’ai bâti depuis de longues années, le tout évidemment associé à des produits et des services de qualité. Voilà, selon moi, les piliers indispensables à la construction d’une grande entreprise internationale.
J’ai ensuite présenté la structure de la holding African Equities, avant de revenir sur ma propre expérience. Mon parcours m’a fait passer de jeune entrepreneur prioritairement guidé par des objectifs de vente et de trésorerie, de 1991 aux années 2000, à celui d’un dirigeant de plus en plus focalisé sur l’organisation et la gouvernance interne, la mise en place de réseaux et la stratégie de développement à long terme des activités du groupe SDA. J’ai ainsi tenté d’expliquer aux étudiants présents comment ma carrière d’entrepreneur et de dirigeant (ainsi que mes activités quotidiennes) avait évolué au fil des années, parallèlement au développement de SDA et d’African Equities.
Il semble que mon intervention ait parlé aux étudiants qui se destinent pour la plupart à des carrières dans le monde des affaires et à l’international, comme en témoignent les échanges qui ont suivi.
J’ai ainsi longuement échangé avec un jeune étudiant de l’ICHEC, Adam Richier, qui m’a expliqué que cette conférence lui avait permis d’en apprendre davantage sur le rôle-clé d’un CEO dans le développement de son entreprise, sur le long terme. Si, comme il le dit, mon témoignage lui donne l’envie de s’orienter, dans le futur, vers un poste à responsabilité comme celui de CEO, j’en suis ravi !